Foot – Furiani 20 ans

Furiani


FURIANI, 20 ANS


Le 5 mai 1992, la tribune Nord du stade Armand-Cesari, à Furiani, s’effondrait dix minutes avant le coup d’envoi de la demi-finale de coupe de France de football SC Bastia – OM, causant 18 morts et 2 357 blessés.
Pour commémorer le 20e anniversaire de cette catastrophe, un groupe de journalistes appartenant à la section Provence de l’UJSF* a écrit bénévolement ce livre à but caritatif.
Cet ouvrage retrace les faits et recueille les témoignages de familles de victimes, de joueurs, dirigeants, médecins, élus, journalistes présents ce soir-là.
L’intégralité des bénéfices servira à l’achat de lits médicalisés destinés à des hôpitaux de Marseille et de Corse.

*Union des Journalistes de Sport en France


Editeur Union Des Journalistes De Sport
Date de parution 01/04/2012
ISBN 2746645114
EAN

La catastrophe de Furiani est l’effondrement d’une tribune du stade Armand-Cesari qui s’est déroulée le 5 mai 1992 à Furiani lors de la demi-finale de la coupe de France de football 1991-1992 opposant le SC Bastia à l’Olympique de Marseille, en causant la mort de 18 personnes et blessant 2 357 spectateurs.

Après la qualification contre Nancy, les dirigeants du club décident de raser la tribune Claude Papi (qui contenait 750 places) et de la remplacer par une structure métallique. Le but est de porter la capacité du stade à 18 000 places. Les opérations de destruction se déroulent dans la nuit du 24 au 25 avril 1992, et ce, sans permis de démolition4. Une fois l’espace libéré, les dirigeants bastiais font appel à une entreprise niçoise, Sud-Tribunes. Celle-ci est chargée de réaliser une tribune de 9 300 places pour un coût d’un million de francs. Les travaux de cette nouvelle tribune débutent le 28 avril 1992 par le terrassement. Parallèlement, Sud-Tribunes tente de faire venir les pièces nécessaires à la construction alors qu’une grève des dockers bloque le port de Marseille. Finalement, elle assure pouvoir disposer de pièces suffisantes en Corse4. Le 29 avril 1992, la commission de sécurité se rend sur le chantier afin de l’inspecter. Suite à cette visite, la ligue corse de football envoie à la fédération un avis favorable pour la tenue du match. Les tickets sont alors mis en vente4. Ceux-ci sont 75 % plus chers que pour le match de quart de finale.

La veille du match, le lundi 4 mai 1992, les travaux ne sont toujours pas terminés. Une nouvelle commission de sécurité inspecte le chantier et note que « le niveau de sécurité reste très insuffisant ». Le jour du match, les travaux se poursuivent. Une ultime commission de sécurité se tient alors que les portes du stade sont ouvertes.

Le match entre le Sporting Club de Bastia et l’Olympique de Marseille est prévu à 20h30. Dès 19h, plusieurs responsables de la sécurité sont inquiets du comportement de la tribune qui commence à bouger. Des employés de Sud-Tribunes s’affairent à revisser les boulons.

À 20h15, le speaker du stade invite les supporters de la tribune nord à « ne pas taper des pieds surtout sur les parties métalliques » mais il n’est pas écouté.

À 20h20, alors que les journalistes de TF1 prennent l’antenne pour la retransmission télévisée, la partie haute de la tribune nord s’effondre. Les spectateurs qui étaient assis en haut font une chute de 15 mètres. Très vite, les spectateurs envahissent la pelouse afin de fuir la tribune. Certains en profitent pour passer devant les caméras de télévision afin de signifier à leur famille leur présence. Les secours se mettent en place, les deux unités du SAMU prévues pour le match prennent en charge les premiers blessés5. Mais ils sont vite débordés.

À 21h, l’ordre d’évacuation des spectateurs du stade est donné afin de faciliter le travail des secours.

À 21h30, des hélicoptères de la sécurité civile se posent sur la pelouse du stade pour évacuer les blessés. Le plan rouge est déclenché à 22h par le ministre de l’Intérieur (Paul Quilès)

À 22h, le premier bilan fait état d’un mort et de 50 blessés. Les secours rencontrent des difficultés à évacuer les blessés du fait de la faible accessibilité du stade : une seule route coincée entre une voie ferrée et la lagune5. L’aéroport de Bastia Poretta est utilisé pour transporter des blessés sur le continent – notamment vers Nice et Marseille – car ceux de Corse sont saturés.

Le bilan total des victimes est de dix-huit morts et 2 357 blessés.

mémorial

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croix

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plaque

furiani

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Drame de Furiani, 20 ans plus tard [Flashback] par forzabastia_2b


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